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Bloodsport
Bloodsport
Etats-Unis, 1988
De Newt Arnold
Avec Donald Gibb, Leah Ayres, Norman Burton, Forest Whitaker, Roy Chiao, Philip Chan, Pierre Rafini, Bolo Yeung
Scénario: Sheldon Lettich, Mel Friedman, Christopher Cosby
Photographie: David Worth
Musique: Michael Bishop, Paul Hertzog
Durée : 1h32
Sortie France:
27 Juillet 1988
Sortie Etats-Unis :
26 Février 1988
Budget :
$1,500,000
Box-Office France : NC
Recettes Etats-Unis : $11,806,119
Recettes exploitation vidéo : NC
Synopsis
Frank Dux, champion américain de karaté, n'a qu'un seul but, qu'une obsession: remporter le Kumité, un tournoi clandestin d'arts martiaux organisé à Hong Kong, une rencontre où tous les coups sont permis, y compris les plus mortels.
Anecdotes
Bolo Yeung, qui joue le terrifiant Chong Li, avait combattu Bruce Lee dans Opération Dragon. La plupart de ses répliques dans Bloodsport sont identiques à celles du Petit Dragon dans le film cité. Le film a failli ne jamais voir le jour, pour cause de médiocrité, mais Van Damme a entièrement repris le montage. Son ami d'enfance, Michel Qissi, qui figure également dans la distribution, affirme avoir également participé au montage.
Critique
Sans doute le meilleur film de combat des années 80, avec Full Contact ! Un scénario laborieux certes (manifestement réécrit plusieurs fois par les producteurs, comme l’indique le scénariste d’origine Sheldon Lettich), une interprétation approximative (Donald Gibb n’est pas un très grand acteur, par exemple), mais la fraîcheur, la sincérité d’un film qui ne cherche jamais à se prendre au sérieux, font des merveilles. Les combats, tous cultes sans exception, sont merveilleusement chorégraphiés et surtout très bien montés par un Van Damme ayant eu accès à la salle de montage. Les ralentis transcendent le tout, et la musique (notamment la chanson "Fight to Survive", qu’on ne peut s’empêcher de fredonner à la fin du film) confère une nervosité inédite à ce qui n’était à l’origine qu’une série B comme il en existe déjà des centaines. En outre, l'acteur, qui savait qu’il jouait ici son va-tout et n’avait pas droit à l’erreur, multiplie les performances martiales. Au final, sans être bien entendu un chef d’œuvre en raison des quelques scories citées, Bloodsport reste, plus de vingt ans après sa réalisation, une date dans la série B de karaté.
Le coup qui tue
Bien entendu le Di'mac, coup porté sur une pile de briques, qui permet de casser une seule d'entre elles.
La réplique qui tue
"Ça pas Di'mac.
- Et ça c'est Big Mac !!"
Quelques liens
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